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Top 10 des plus gros flops d’Hollywood
Il est facile de démontrer combien le cinéma est l’une des industries les plus rentables du monde. Cela peut se comprendre lorsqu’on se réfère aux acteurs les plus riches de même que les plus gros succès cinématographiques. Cependant, il n’est pas moins aisé de démontrer que le succès n’est pas que l’apanage de ce septième art. Les films ne produisent pas les mêmes résultats magiques comme celui d’Avatar. Oui ! Certains connaissent des échecs parfois profonds. D’autres encore ne rapportent absolument rien du tout à part de lourdes pertes d’argent. Cela ne signifie pas qu’ils sont forcément mauvais ! Mais simplement parce qu’ils sont moins productifs et moins rentables en box-office, même si c’est souvent lié dans bien de cas ! C’est dans cette logique que nous mettons à votre disposition le Top 10 des plus gros flops d’Hollywood à travers cet article.
Sommaire
« Ben Hur » de Timur Berkmambetov
Nous pouvons affirmer qu’un film mauvais peut enregistrer un flop lamentable en box-office comme nous venons de le notifier implicitement dans la partie introductive. Mais, ce n’est pas toujours le cas. Un film peut être meilleur et ne pas marcher en box-office. Voilà pourquoi le cinéma enregistre aussi de gros bides à côté des incroyables succès.
« Ben Hur » du Russe Timur Berkmambetov dont le coût de production va au-delà de 110 millions de dollars en est un exemple. En plus du coût de production, il a également bénéficié d’un budget conséquent de marketing. Malheureusement, il n’a rapporté que 94 millions de dollars de recettes mondiales. Tout calcul fait, « Ben Hur » a occasionné une perte d’environ 120 millions de dollars.
Les Fous du Roi de Steven Zailian
Au nombre des plus gros flops d’Hollywood, on peut également citer le film « Les Fous du Roi ». Pour bon nombre de spécialistes cinématographiques, « Les Fous du Roi » de Steven Zaillian est le film le plus catastrophique de ces dernières années. Malgré son Oscar en 1994 avec « La liste de Schindler », Steven Zaillian a connu un échec avec son film « Les Fous du Roi ». Ce dernier ne lui a rapporté que 9 millions de dollars de recettes mondiales sur un coût de réalisation de 84 millions de dollars.
« Le Bon Gros Géant » de Spielberg
Il faut dire que les films réalisés avec de gros budgets ne connaissent toujours pas l’aval du public aux États-Unis. Même si le box-office américain a connu des résultats historiques ces dernières années, il faut préciser que tous les films ne sont pas sortis gagnants. C’est dans ce registre que s’inscrit le film « Le Bon Gros Géant » de Steven Spielberg. La présence de ce producteur derrière la caméra n’a pas empêché ce film de connaitre de flop.
Il affiche une insignifiante recette de 178 millions de dollars sur le plan mondial contre un coût de production de 140 millions de dollars. À ce budget de réalisation s’ajoutent les budgets considérables alloués au marketing. Le résultat fait état d’une perte allant de 90 à 100 millions de dollars autant que « Gods Of Egypt » d’Alex Proyas. Disons que ce dernier a nécessité un budget aussi conséquent que « Le Bon Gros Géant », mais n’a rapporté que 151 millions de dollars à l’international. Néanmoins, son budget marketing est moindre par rapport au « Bon Gros Géant ».
« Le Chasseur et la Reine des glaces » de Liam Hemsworth
Lorsque la fin d’année s’approche à grands pas, les magazines spécialisés dans le classement des box-offices jettent leur regard sur les productions cinématographiques. L’objectif est de faire le tour d’horizon des plus gros succès cinématographiques, mais aussi des plus gros flops. Et l’un des plus grands bides d’Hollywood ces dernières années reste sans doute « Le Chasseur et la Reine des glâces ». Il a fait perdre plus de 75 millions de dollars à ses producteurs. Alors qu’il a coûté 115 millions de dollars, on pense que les pertes peuvent atteindre 90 millions de dollars en fin d’exploitation.
Casse-noisette et les Quatre Royaumes
Les Studios Disney ont certainement cru à une adaptation live-action du fameux conte d’Hoffmann. Mais, ils se sont trompés dans la mesure où ce n’était pas une bonne idée pour sortir ce film au beau milieu de la fête de Noël. Le résultat est catastrophique : « Casse-noisette et les quatre royaumes » a très peu convaincu son public. Il est vrai que la version live-action du film « La Belle et la Bête » de Emma Watson eut rapporté environ 348 millions de dollars aux USA en seulement deux semaines. Mais, tel n’a pas été le cas avec Casse-noisette dont le gain en live-action a été de 40 millions de dollars.
Robin des Bois
Nombreuses sont les magazines américaines spécialisées dans le classement des films ayant perdu assez d’argent ces dernières années. Ces dernières prennent s’appuient sur les coûts de production, mais également sur les dizaines de millions de dollars investis dans le marketing. Il en est de même pour les potentiels gains liés aux ventes de DVD, Blu-ray ou de la VOD. Ainsi, sur la base de ces différents critères, « Robin des Bois » est l’un des plus gros bides d’Hollywood. Ne serait-il plus en vogue ? En tout cas le moindre qu’on puisse dire est qu’il n’a manifestement pas réduit le public. Ce film du justicier britannique n’a rapporté que 65 millions de dollars contre 100 millions de coûts de production. Pourtant, il a enregistré près de 3000 spectateurs au cours de son lancement.
« Waterworld » de Kevin Reynolds avec Kevin Costner
Les chiffres du box-office indiquent clairement que ce film, sorti en Juillet 1995 en France, n’aurait généré très peu de bénéfices pour les producteurs. En effet, il n’a rapporté que 2 millions de dollars de plus que son coût de production. Ceci reste un piètre rendement pour une production aussi grande. Ce qui est encore paradoxal, c’est aux USA que les revenus ont été assez décevants. Ces dernières représentent 33,4 % des recettes globales équivalentes à 70 millions de dollars. Ce qui ne représente que la moitié du coût de production évalué à plus de 138 millions de dollars. On peut donc considérer « Waterworld » comme l’un des plus importants échecs de l’histoire cinématographique. Et si nous devons tenir compte de l’inflation, il risque d’être l’un des films les plus dispendieux en termes de tournage. C’est-à-dire s’il était tourné 6 ans plus tard, le coût de production avoisinerait les 180 millions de dollars.
Le film porté par Marion Cotillard et Brad Pitt
La calculette d’Hollywood est au bout des comptes avec à la clé le classement des films hollywoodiens ayant enregistré de considérables contre-performances. Or, avec les contre-performances, on ne peut que s’attendre inévitablement à d’importantes pertes d’argent. C’est bien le cas du film porté par Marion Cotillard et Brad Pitt. Ce film a très mal démarré dès sa sortie aux États-Unis. Il enregistre 80 millions de dollars de recette alors que son budget de production atteignait les 85 millions de dollars. Annoncé à grande pompe médiatique, ce long métrage fut défavorisé par le scandale ayant entouré le divorce de Brad Pitt. Car cela a entraîné l’annulation de sa promo.
«The Finest Hours» de Chris Pine
Ce film occupe aussi une place de choix en matière du classement des flops les plus gros d’Hollywood. Pour cause, il n’a pas généré les 80 millions de dollars de production.
« Deepwater » de Mark Wahlberg
La grosse claque d’Hollywood aussi, c’est « Deepwater » de Mark Wahlberg qui n’a généré que 119 millions de dollars contre un budget de production de 120 millions.
Enfin, on peut, outre ces différents flops, en citer bien d’autres, à l’instar de :
- « Ninja Tutles 2 » qui n’a rapporté que 245 millions de dollars alors qu’il a été produit à plus de 350 millions de dollars. On peut alors noter une perte d’environ 75 millions ;
- « Ghostbusters » qui affiche également de lourdes pertes d’environ 70 millions de dollars.
Nombreux sont les films qui ont coûté excessivement cher en termes de production et de marketing, mais qui ont suffisamment rapporté tels que Avengers: Endgame, Avatar, Titanic, Fast and Furious 7. Cependant, il en existe comme nous l’avons vu un peu plus haut qui ont occasioné un gros bide dans l’univers cinématographique.